Tu m'as fait mal un million de fois, mais je n'ai jamais cessé de t'aimer. Je ne t'ai jamais blâmé non plus pour la douleur. Je me suis blâmé à la place. Je me suis dit que je n'aurais pas eu à subir autant de souffrances si j'étais plus jolie, plus intelligente, plus gentille, meilleure. Je me suis critiqué à chaque fois que je me suis regardé dans le miroir parce que je pensais qu'il devait y avoir quelque chose de mal avec moi si vous ne vouliez pas rester. J'ai essayé de trouver des raisons pour lesquelles tu partirais mais la seule raison qui avait du sens était moi, que c'était ma faute, mes défauts.

Nous avons cessé de nous voir, mais je n'ai jamais cessé de t'aimer. Je suis resté célibataire pendant un certain temps. Je ne voulais personne d'autre. D'ailleurs, j'étais convaincu que ce n'était qu'une question de temps jusqu'à ce que vous réapparaissiez et je voulais être disponible quand cela arriverait. Je ne voulais pas de barrières entre nous. Je ne voulais pas que tu me vois avec quelqu'un d'autre et que je suppose que mes sentiments pour toi avaient disparu. Je voulais que vous vous sentiez comme si vous pouviez revenir si vous décidiez que c'est ce que vous vouliez.

Finalement, je fait commencez à sortir avec d'autres personnes, mais je n'ai jamais cessé de vous aimer. Mais j'ai essayé de ne pas penser à toi. Je ne voulais comparer personne à vous. Je ne voulais pas manquer de respect aux nouveaux garçons que je voyais, même si ce n'était que dans mon esprit qu'ils ne pourraient pas entendre. Chaque fois que j'étais avec eux, je me concentrais sur eux. Leurs lèvres. Leurs mains. Leurs mâchoires. Mais la seconde où ils ont quitté la pièce, je ne me serais pas retrouvé à les manquer. Je serais trop occupé à te manquer.



Nous avons passé des mois sans nous parler, sans nous voir face à face, mais je n'ai jamais cessé de vous aimer. Je pris toujours mon téléphone et envisageai de t'envoyer un SMS. Je me demandais encore où tu étais et avec qui tu étais au coucher du soleil. J'avais encore une rêverie récurrente dans mon esprit où vous me rencontriez dans le quartier et déclariez votre amour pour moi. Où nous pourrions nous retrouver et vivre heureux pour toujours après cette période.

Avec le temps, j'ai appris à accepter que tu étais parti et que tu ne reviendrais pas, mais je n'ai jamais cessé de t'aimer. Je rejoue encore nos temps forts dans mon esprit avant de m'endormir la nuit. Je sentais encore mon cœur bondir au son de ton nom. Je souhaite toujours que les choses se soient déroulées différemment. Mais je ne fais pas ces choses tous les jours. Je ne les fais qu'à l'occasion. Il y a des jours qui passent quand j'oublie de penser à toi, quand j'oublie d'avoir le cœur brisé. Il y a des jours où je sens que je vais peut-être bien à nouveau. En quelque sorte. Un jour.

Mais une chose ne changera jamais. Même après tout le mal que vous m'avez fait, même après tout le temps que nous avons passé à part, je n'ai jamais cessé de vous aimer. Je ne le ferai jamais.